κανδῆλα (N°458)

Κανδῆλαι ἀκοίμητοι ἁπτέσθωσαν ἐν μὲν τῷ βήματι δύο, μία καθιστὴ ἐν τῷ συνθρόνῳ κάτω καὶ ἄλλη ἐν τῷ τρικανδήλῳ τοῦ βήματος, εἰς τὸν Παντοκράτορα δύο, εἰς τὴν Ἀνάστασιν μία καὶ ἄλλη εἰς τὴν Σταύρωσιν, μία ἐν τῷ τρικανδήλῳ τοῦ τρούλλου, μία εἰς τὴν δεξιὰν ἁψίδα τοῦ βήματος ἔνθα καὶ ὁ Δεῖπνός ἐστιν, ἑτέρα εἰς τὴν ἀριστερὰν ἁψίδα ἔνθα ἐστὶν ὁ Νιπτὴρ, καὶ ἄλλη πρὸ τῶν ὡραὶων πυλῶν ἔνθα καὶ ἡ Κοίμησίς ἐστι τῆς Θεοτόκου

Ce passage du typikon décrit certaines règles concernant le luminaire de l'église principale pour les jours ordinaires. Des lampes appelées "kandèlai" doivent être allumées en permanence : une devant le "synthronon" (dite "kathisthè", ce qui signifie certainement qu'elle était placée sur un support ou une console, à moins que le mot ne qualifie une lampe fixe, cf. Gautier, Pantocrator, n. 22, p. 36), un des godets (aussi appelés "kandèlai") de la lampe triple du sanctuaire [1], deux devant une image du Pantokrator, une devant celle de l'Anastasis, une autre devant la Crucifixion - trois images qu'il est diffile de situer, un des godets de la lampe triple [2] de la coupole, une lampe dans la voûte (ou l'arc) à droite du sanctuaire où est représenté le Dernier Repas, une autre dans la voûte (ou l'arc) à gauche où se trouve le Lavement des Pieds et une autre à la porte d'entrée du naos, là où se trouve la Dormition de la Vierge. Pour l'interprétation de ce passage, voir Spieser 1999, p. 143-144.