θήκη (N°2174)

(θήκη) <> διὰ στίχων· Ἄνασσα δῶρον Εἰρήνη σταυροῦ ξύλον μονῇ βραβεύη σῇ Κεχαριτωμένη. Ἕσωθεν αὐτῆς τίμιον ξύλον μετὰ βουτίων χρυσῶν ἕξ καὶ <>των <>ίον μετὰ χρυσαφίου· τὸ μέσον τοὺτου ἀργυρό<> τοῖς ἐσοφωτ<> τῆς θήκης ἀργυροδιάχρυσα μετὰ θηκῶν ἀργυρῶν ἕξ κ.νῶ ὧ τὰ σκεπάσματα ἀργυροχρυσόμενα εἰκονισμένα ὁ ἑλκόμενος <> Χριστὸς, ἡ σταύρωσις, ἡ ἀποκαθήλωσις, ὁ ἐνταφιασμὸς, ἡ ἀνάστασις καὶ τὸ χαίρετε μετὰ <> ἀργυροῦ διαχρύσου μειζο<> καὶ ἑτέρων δύο μικρῶν <>

Ces lignes – ce qui les précède n'est pas connu – sont un fragment du brebion du monastère (cf. Gautier, Kécharitôménè, p. 16-17). Il est clairement question d'un reliquaire sur lequel se trouvait une inscription en vers (dia stichon) qui indique qu'il s'agit d'un don de l'impératrice Irène Doukas, fondatrice du monastère). Ce reliquaire contenait un fragment du bois de la Croix [1]. La relique semble avoir été décorée de six montures en or [2] dans lesquelles devaient probablement se trouver des cabochons de verre ou des pierres précieuses (on distingue encore un génitif pluriel dans la lacune) ; cette relique est probablement aussi ornée d'un revêtement en or [3]. Dans la suite du question, peu clair à cause des lacunes, il est encore question de l'intérieur de ce coffret-reliquaire (esophot<>, cf. Trapp, Lexikon, s.v. ἐσώφοτον), qui est en argent doré ou qui contient des éléments en argent doré, et qui semble divisé en six compartiments en argent [4], dont les couvercles en argent doré [5] sont décorés de différentes représentations : le Christ "elkomenos", la Crucifixion, la Descente de la croix, la Mise au tombeau, l'Anastasis et la rencontre du Christ avec les saintes femmes. En raison des lacunes, il n'est pas possible de décrire les derniers éléments du décor.

RELIC, RELIQUARY / RELIQUARY

January 1, 2014 00:00